“Moi au début je pensais que “ornithologique” c’était pour les ornithorynques !” (Verbatim)
Tels des nidifuges nous avons quitté STAM dans la nuit. Notre trajet sur les rails fut épique ! Arrivés à la réserve ornithologique du Teich, notre guide naturaliste Christophe nous a accompagné sur la piste des limicoles. Ces oiseaux qui se nourrissent dans les vasières à marée basse viennent parfois de l’autre bout du monde pour se reposer sur le Bassin d’Arcachon. A la moindre alerte (approche d’un rapace ou d’un bateau de plaisance), ils prennent leur envol dans un mouvement synchronisé et subjuguent leurs observateurs ! Mais attention, s’il est tentant de provoquer ce ballet, cela puise dans les ressources nutritives des oiseaux inutilement.
Spatules blanches, courlis cendrés et barges à queue noire nous ont escorté le long de 7km de notre balade. A l’affût dans les cabanes d’observation du site, Christophe nous a alerté sur la destruction de 80% des zones humides mondiales ces dernières années. En cela, la gestion raisonnée du parc ornithologique du Teich permet de préserver un écosystème indispensable à la survie de nombreuses espèces. Ce site est également une maison de retraite pour un troupeau de brebis, dont le rôle est de maintenir la lande rase sans recourir à la mécanisation.
Le projet ne s’arrête pas là. Notre objectif est maintenant de réaliser un inventaire de la biodiversité ornithologique de notre établissement.